La toxine botulique (Botox)

Définition et histoire

La toxine botulique (nommé Botox pour son usage hospitalier) est utilisée en thérapeutique depuis 1977 du fait de ses propriétés neurotoxiques dans la correction du strabisme et dans le traitement du blépharospasme, les autorisations de mise sur le marché ont été obtenues entre 1993 et 2009.

 

En France, l’autorisation de mise sur le marché de la toxine botulique concernant la correction des rides glabellaires a été obtenue au cours de ces dernières années, mais le produit est largement utilisé aussi pour les rides frontales, de la patte d’oie, et même dans d’autres localisation du visage et du cou. En France, le pionnier de la toxine botulique est le Docteur Benjamin ASCHER ; c’est l’un des leaders mondiaux de l’enseignement pour les chirurgiens plasticiens et les dermatologues dans le domaine esthétique.

Principe

La pratique des injections de Toxine Botulique est incontournable dans la prise en charge du vieillissement facial. La toxine de type A permet d’estomper les rides d’expression, par relaxation transitoire et réversible (en 4 à 6 mois) du muscle injecté.

 

Elle est le traitement d'excellence des rides dynamiques du tiers supérieur du visage : rides du lion (glabelle), du front et de la patte d’oie.

Elle permet de modifier également la position des sourcils.

 

Elle est également un traitement de plus en plus utilisé des rides latéro-nasales, des rides radiaires de la lèvre supérieure, en association à une injection d’acide Hyaluronique, de la rétraction du menton et de la perte de l’ovale.

 

Cette technique nécessite une parfaite connaissance du patient, afin d’affiner et de personnaliser les injections en fonction de sa morphologie, de la tonicité musculaire du visage et de sa demande.

 

Protocole

1) Le choix du produit

Nous disposons de 3 Toxines botuliques de sérotype A , autorisées officiellement en France dans l’indication "esthétique" :

 

 

Ces produits sont très proches par leur structure et leur mode d’action, mais présentent des différences concernant : les unités, la composition de l’excipient, les complexes neurotoxines / protéines.

2) Les étapes principales

3) Recommandations après la séance

Une séance est nécessaire tous les 4 mois au cours de la première année, tous les 6 mois par la suite. Le traitement doit toujours être progressif.

En conclusion

Les points d’injection de la Toxine Botulique de type A sont repérés à partir de bases anatomiques invariables ; mais à chaque toxine correspondent des unités spécifiques et des doses indicatives à adapter en fonction de la tonicité musculaire et de la morphologie du patient. D’ou le caractère indispensable d’une première consultation au cours de laquelle est remis un formulaire de consentement éclairé et une fiche d’information associés au devis.

Résultats

Au total, la qualité des résultats obtenus par la toxine botulique, sa maniabilité, en font une technique incontournable, en particulier dans la correction des rides du tiers supérieur du visage et expliquent largement son succès et sa progression.

 

La toxine botulique peut être combinée à d’autres techniques destinées à corriger le photovieillissement ou à supprimer la ptose du bas du visage comme les injections d'acide hyaluronique ou de Radiesse.

Principaux risques de complication

 

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Botox à Cannes - Docteur Chantal Gauch dermatologue